Janet Kay

Publié le par Gismo

Née à Londres de parents jamaïquains, Janet Kay Bogle de son vrai nom est la première d'une famille de six enfants. Janet Kay. Elle est la descendante d'un héros national en Jamaïque, le diacre Paul Bogle. Son grand-père comme son père était d'ailleurs tous deux diacres de l'église Baptiste.

 Fille des années soixante, elle a grandi entourée des sons de la Tamla Motown, ce qui a très vite fait naître en elle le désir de chanter.
 

En 1977, alors qu'elle fait des études de secrétariat, elle est invitée par une amie Sonia Ferguson (qui enregistra une reprise d'une chanson de Smokey Robinson « Oh baby baby » à la fin des année 70) à la répétition d'un groupe. Tellement impressionnée par le timbre de voix unique de Janet, les membres du groupe décident de la présenter à une légende du reggae : Alton Ellis !

 Il produit pour elle, une reprise d'un morceau de Minnie Ripperton « Loving You » qui deviendra un succès dans les charts reggae puisqu'il y sera classé plusieurs semaines consécutives « numéro un ».
 

En 1978, Janet enregistre deux autres reprises, « I Do Love You » et « That's What Friends Are For », encore deux succès, « numéro un » dans les charts reggae.

 

En 1979, Janet rentre dans l'histoire en devenant la première femme noire et britannique à placer une chanson de reggae en haut des charts anglais. Sa chanson « Silly Games » produite par Dennis Bovell (membre de Matumbi) est un hit dans toute l'Europe.

 

Elle est même inscrite dans le Guiness book des records...

 

Elle sort son premier album « Capricorn Woman » (renommé plus tard Silly Games). Evidemment, cet album est un best-seller et il n'est pas innocent de constater que son écriture y est pour beaucoup, puisque elle signe toutes les chansons de son disque (sauf deux titres).

 

Elle devient plus connue sous le pseudonyme « Queen of Lover's Rock ». La même année Janet obtient des récompenses pour le meilleur 7 » single, le meilleur 12'' single, et la récompense suprême, la meilleure chanteuse, décerné par le journal Black Echoes Music.

 

Mais Janet ne chante pas que du reggae, elle s'adonne à la pop avec des morceaux comme « Eternally Grateful » qui deviendra un titre underground du début des années 80. C'est aussi dans les années 80 qu'elle rencontre Jackie Mitto et signe ‘You Bring The Sun Out ».

 

Elle ajoute une corde à son arc, quand elle rencontre l'acteur, chanteur Victor Romero Evans ce qui lui permets d'intégrer la compagnie de théâtre « Black Theatre Co-operative » (BTC).

 

Après son audition réussie, elle se lance dans une carrière de comédienne.

 

On la retrouve dans la pièce « Mama Dragon » de Faroukh Dhondy.

 

Elle jouera en 1981 dans un sitcom, « No Problem », diffusé sur la première TV black. Un sitcom culte pour la communauté noire britannique.

 

En 1990, elle collabore avec Beats International (Norman Cook aka Fat Boy Slim) sur le morceau Burundi Blues.

 

En 1991 elle signe un nouvel album Sweet Surrender qui sera renommé « Lovin'You, Best of Janet Kay », qui inclus un nouvelle version de son titre Lovin' You. Cet album enregistré au Japon connait alors un gros succès puisqu'il devient le titre de reggae le plus connu au Japon. Elle signe chez Sony Music au Japon.

 

Au court de toutes ses années, Janet Kay a collaboré avec des grands noms de la musique, Drummie Zeb et Tony Glad (Aswad), Omar, Tippa Irie, et Sly & Robbie. Elle a vendu plus d'un million d'albums au Japon.

 

Encore récemment, elle a collaboré avec Madness et Lee ‘Scratch' Perry.

 

Artiste complète, elle est récemment rentrée dans le top 100 des célébrités noires britanniques pour sa contribution à la musique.

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Publié dans Biographies

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